La Commission européenne a publié un document de travail sur l’évaluation des normes de commercialisation.

Ce document conclut que les normes de commercialisation de l’UE ont généralement « été efficaces pour atteindre les objectifs visés sans causer d’importants effet non intentionnels/inattendus (…) ». En outre, le document indique que le coût des normes de commercialisation de l’UE est justifiable et proportionnel aux avantages obtenus, quel que soit le secteur.

Les normes de commercialisation actuelles de l’UE définissent le foie gras cru comme du foie de canard d’au moins 300g et du foie d’oie d’au moins 400g. Si cette définition devait être supprimée, le rapport souligne que « cela ne garantirait pas la présence d’une hypertrophie cellulaire graisseuse, considérée comme essentielle pour le goût et la qualité du produit ». Par ailleurs, ces poids minimums sont « les seuls moyens dont disposent les autorités nationales compétentes pour contrôler le produit de manière simple ». La suppression de ces critères de poids induirait donc le consommateur en erreur.

Cependant, il n’existe pas de définition pour le foie gras transformé, qui représente 80% du foie gras vendu. Le problème est expliqué dans le document : « Une évaluation spécifique a révélé que la définition du « foie gras » était perçue comme ayant certaines limites dans la prévention des pratiques frauduleuses, car il n’existe pas de définition européenne du foie gras transformé (la France est la seule à avoir une définition nationale) ».

Les pratiques frauduleuses sont fréquentes, en raison du caractère luxueux du produit.

Par conséquent, afin de garantir la qualité du foie gras et de protéger les consommateurs, Euro Foie Gras demande le maintien de la définition du foie gras cru et l’ajout de la définition du foie gras transformé.

Lire le résumé du document de travail sur l’évaluation des normes de commercialisation

Lire notre note de position sur les normes de commercialisation du foie gras

Accéder à notre infographie

La campagne espagnole #RealidadGanadera (la réalité de l’élevage) sera lancée ce jeudi 26 novembre à 12H. Cette campagne vise à informer le public sur l’apport social et économique du secteur de l’élevage en Espagne, en soulignant certains aspects par des preuves scientifiques. Elle a également pour objectif de déconstruire les idées préconçues et les informations erronées que l’on peut lire sur l’élevage, l’un des secteurs les plus exigeant en termes de bien-être animal, d’environnement, qui fournit aux consommateurs de produits de qualité, sains et sûrs. Les consommateurs ont besoin de faits scientifiques et impartiaux, qui seront fournis par cette campagne.

Un site web, contenant toutes les informations sur l’élevage espagnol, sera mis en ligne le 26 novembre : www.realidadganadera.es.

L’initiative a été créée par un groupe d’organisations agroalimentaires dont Interpalm, l’association interprofessionnelle espagnole des palmipèdes gras, un des membres d’Euro Foie Gras. Cette campagne est la version espagnole de la campagne européenne #MeattheFacts, lancée l’année dernière par un consortium d’associations européennes, dont Euro Foie Gras.

Cliquez ici pour en savoir plus sur la campagne (en espagnol)
Inscrivez-vous ici pour le lancement de la campagne le 26/11

La ferme de la Sauvenière, exploitation artisanale nichée au cœur de la campagne wallonne, a ouvert ses portes à Sophie Pécriaux et Eddy Fontaine, deux députés PS belges, afin de leur faire découvrir les conditions d’élevage des canards à foie gras. La réalité du terrain permet de mieux cerner un secteur et d’en parler en connaissance de cause, précise Eddy Fontaine.

Après avoir vu les canetons, gardés bien au chaud le temps que leur plumage soit suffisamment fourni pour aller dehors, les députés ont pu visiter les espaces extérieurs. Les canards circulent librement dans les champs jusqu’à 12 semaines. Valérie van Wynsberghe, exploitante de la ferme familiale, explique que le bien-être des canards est une priorité : « Si on veut avoir des produits de qualité, l’animal doit être élevé dans de bonnes conditions, dans un environnement agréable et sain ».

Le canard est ensuite engraissé durant 12 jours dans un bâtiment proche de la ferme par des professionnels dûment formés.

Eddy Fontaine souligne : « C’est important de défendre la filière. (…) Un député wallon se doit de défendre toutes les filières, pour autant que les normes soient respectées, ce qui est le cas visiblement en Wallonie. »

La visite s’est clôturée par une traditionnelle dégustation conviviale de rillettes et foie gras, des produits locaux et artisanaux, qui ravissent les papilles.

Visionnez le reportage de CanalZ (à partir de 6:30) et lisez l’article de la Nouvelle Gazette sur notre visite.

Photo: à gauche: Sophie Pécriaux et Eddy Fontaine; à droite: Valérie van Wynsberghe.

Le 11 août, Interpalm, l’Association interprofessionnelle des palmipèdes gras en Espagne, a lancé un concours pour les journalistes et communicateurs espagnols. Ceux-ci sont invités à écrire un article sur la thématique de l’élevage des palmipèdes gras et/ou de ses produits (foie gras, magret et confit), article qui sera ensuite publié dans un journal espagnol.

Le prix, d’une valeur de 1000 euros, devait être remis au vainqueur lors de la 2ème édition du Cercle des Amis du Foie Gras espagnol. Cependant, en raison des conditions sanitaires liées à la crise du coronavirus, la cérémonie a été reportée. Le concours est dès lors prolongé jusqu’au 31 décembre, ce qui vous laisse trois mois supplémentaires pour tenter votre chance ! Racontez-nous l’élevage des canards à foie gras et ses délicieux produits !

Toutes les informations se trouvent sur le site d’Interpalm.

Les journées du patrimoine représentent le moment idéal pour découvrir les trésors culturels et gastronomique d’un pays. Parmi les mets incontournables de la cuisine française, on citera sans aucun doute le foie gras, ainsi que ses produits dérivés, le magret et le confit. 

Pour la première fois, à l’occasion des journées du patrimoine en France ces 19 et 20 septembre, une cinquantaine de fermes des principales régions productrices de foie gras (Alsace, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, et Pays de la Loire) vous ouvriront leurs portes. Vous pourrez ainsi découvrir le processus de production de ce mets délicat et rencontrer les éleveurs afin d’en savoir plus sur les palmipèdes gras.  

Visites guidées, dégustations, cours de cuisine, restauration… Les activités seront nombreuses ! Profitez de ce weekend pour faire un détour par une ferme, et par la même occasion, faire le plein de produits du terroir français.  

Retrouvez toutes les informations sur le site: https://patrimoine-foiegras.fr/ 

Avis aux journalistes et autres communicateurs espagnols! Interpalm, l’Association interprofessionnelle des palmipèdes gras en Espagne vous invite, jusqu’au 30 septembre, à publier un article sur la filière foie gras ou sur les produits issus du canard dans un média espagnol.

Un jury déterminera le grand gagnant sur base de l’originalité et de la créativité de la publication. Celui-ci remportera 1000 euros !

Profitez de cette occasion pour mettre en valeur votre talent d’écriture, et votre amour pour la gastronomie espagnole. On a hâte de vous lire !

Pour plus d’informations, consultez le site d’Interpalm : http://www.elfoiegras.es/primer-concurso-periodistico-foiegrasespanol/

L’Espagne est le quatrième producteur de foie gras de canard en Europe, avec une production de 592 tonnes en 2019, et le 3ème plus grand consommateur mondial avec 80g par an par habitant. La production est principalement localisée dans les régions Castille et León, de Navarre, du Pays Basque, de Catalogne et d’Aragon.

La Commission européenne a publié en mai 2020 les résultats de l’évaluation externe sur les normes de commercialisation des produits alimentaires. Cette évaluation factuelle des normes actuelles s’est intéressée à une multitude de produits régis par l’Organisation commune des marchés, dont le foie gras.

Le document indique que les cas de pratiques frauduleuses quant à la commercialisation du foie gras ont nettement diminué depuis la mise en place de la définition du foie gras cru avec l’obligation de mettre sur le marché des foies de canard d’au moins 300gr et d’oie d’au moins 400gr. Cette définition est d’ailleurs jugée positive par plusieurs Etats membres.

De plus, l’étude indique que supprimer les poids minimums de foie « ne garantirait pas la présence d’une hypertrophie des cellules graisseuses hépatiques, considérée comme essentielle pour le goût et la qualité du produit ». L’étude retranscrit également la demande d’Euro Foie Gras de compléter la définition actuelle avec une définition du foie gras transformé, qui représente 80% des produits de foie gras achetés par les consommateurs finaux.

Accordant une grande importance à la protection des consommateurs et à ce que ces derniers fassent des choix éclairés, Euro Foie Gras continuera à prôner le maintien de la définition du foie gras cru et l’ajout de la définition du foie gras transformé. Selon le plan d’actions contenu dans la Stratégie « De la ferme à la table », la Commission européenne devrait publier sa proposition de révision des normes de commercialisation en 2021 ou 2022.

Vous pouvez accéder à l’étude ici (disponible en anglais uniquement).

Le Comité scientifique sur la santé et le bien-être des animaux (SCAHAW), remplacé en 2004 par l’Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), a rédigé en 1998 un rapport sur le bien-être des oies et des canards dans la production de foie gras.  En dépit d’une méthodologie limitée et de conclusions et recommandations fort critiquables, le rapport se veut la caution scientifique des adversaires du foie gras ; caution bien faible sachant que le rapport n’a pas été en mesure de démontrer le caractère pathologique de la stéatose hépatique, pas plus que l’hypothèse de stress ou de peur des palmipèdes en phase d’engraissement. Pire encore, il s’avère inexact tant en ce qui concerne la durée de maintien en bâtiment des canetons, l’accès à la lumière et l’habilité à se tenir droit. 

En plus des défauts du rapport, il convient de noter que les conditions d’élevage des palmipèdes gras ont évolué depuis sa publication, et que d’autres études plus rigoureuses ont été publiées. Euro Foie Gras a pris le temps de revenir sur les différents arguments avancés par le rapport, afin de fournir une information fiable et correcte sur le sujet. Vous retrouverez tous les détails de notre analyse dans notre note de position. 

A la lumière des éléments mis en évidence par Euro Foie Gras, le rapport SCAHAW ne peut être cité comme rapport de référence sur le bien-être des palmipèdes gras et être utilisé contre la filière.  

La Fédération continue de promouvoir la recherche dans un but d’amélioration constante des pratiques au bénéfice tant des animaux, des producteurs que des consommateurs. Euro Foie Gras s’appuie sur des données scientifiques fiables pour s’assurer du bien-être des palmipèdes gras au quotidien.  

Désireux d’aller plus loin que la législation européenne, les cinq pays européens producteurs de foie gras ont adopté en 2011 la Charte européenne pour la production de palmipèdes gras. Cette Charte édicte les engagements de la filière en se basant sur les 12 principes retenus dans le « Welfare Quality Project » de la Commission européenne. 

Au niveau national, cette approche volontariste se décline de différentes manières. En Belgique, l’Arrêté royal de 1994 modifié en 2010 édicte des obligations spécifiques relatives au logement des palmipèdes gras ; en France, la démarche volontaire « Palmi G confiance » vise à garantir et certifier les bonnes pratiques des éleveurs en ce qui concerne le bien-être animal ; et en Hongrie, le Conseil hongrois de la volaille s’est doté en 2011 d’un Code de bonnes pratiques pour le secteur des palmipèdes gras

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Cliquez ici pour lire notre note de position

La pandémie de coronavirus a touché de plein fouet les producteurs de foie gras. Ces derniers n’ont pu vendre leurs produits aux restaurateurs et sur les marchés, et ont ainsi vu leurs ventes diminuer drastiquement. Afin d’aider le secteur à surmonter cette crise, le CIFOG (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras) a créé une carte permettant de géolocaliser les producteurs de foie gras français qui vendent leurs produits à la ferme ou en livraison.

Dans ces fermes, vous trouverez du foie gras et d’autres produits issus de palmipèdes gras comme le magret, le confit ou encore les rillettes. Elles se situent principalement dans cinq régions : Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire, Bretagne et Alsace. Les logos « Foie gras de France », « Confit de France » et « Magret de France » vous assurent l’origine des produits.

En cliquant sur le producteur qui vous intéresse, vous pourrez lire son nom, et le type d’animaux qu’il élève. Le bouton « En savoir plus » vous permettra ensuite d’accéder à une page vous présentant davantage d’informations : horaires d’ouverture, contact, spécialités…

Cette carte permettra d’aider les Français mais également les touristes de passage dans l’Hexagone cet été à trouver du foie gras près de chez eux. Ce produit phare de la gastronomie française est un incontournable, à tester absolument !

L’Assemblée générale d’Euro Foie Gras a eu lieu par visio-conférence le mercredi 27 mai. Elle fut l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets importants pour le secteur européen des palmipèdes gras.

Les mesures de confinement prises en lien avec le COVID-19 ont des conséquences économiques significatives sur la filière avec des ventes en recul. C’est la raison pour laquelle, Euro Foie Gras a réitéré sa demande d’aide au stockage privé auprès de la Commission européenne. Cette mesure est essentielle tant pour atténuer les pertes pour le secteur que pour éviter le gaspillage alimentaire.

Plusieurs documents importants ayant été publiés dans les jours précédant l’AG, la réunion fut également l’occasion d’en débattre en détails. On notera par exemple la publication le 20 mai, par la Commission européenne, de la Stratégie « De la Ferme à la Table » qui vise à développer des systèmes alimentaires plus durables grâce à l’implication de tous les acteurs tant privés que publics. Euro Foie Gras restera un acteur proactif et constructif dans le futur débat qui se déroulera au cours des prochains mois.

Sur le plan de la communication, les membres d’Euro Foie Gras ont officialisé le nouveau logo de la Fédération.  Plus moderne et lisible, le jaune a été remplacé par du doré afin de mettre en avant l’aspect qualitatif et gastronomique du foie gras, mets d’exception issu d’une tradition ancestrale. On peut également noter la présence du canard et de l’oie qui permettent en un coup d’œil de comprendre que le foie gras provient de ces deux espèces de palmipèdes gras. 

Cette visio-conférence fructueuse a une nouvelle fois démontré l’importance de la collaboration entre les pays producteurs afin d’échanger sur leur situation nationale respective et de promouvoir le secteur des palmipèdes gras au niveau européen. Cette collaboration doit se poursuivre autant que possible malgré les circonstances particulières liées à la pandémie de COVID-19.

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