Rapport SCAHAW de 1998: Obsolescence des constats, limites méthodologiques et opacité des observations

Le Comité scientifique sur la santé et le bien-être des animaux (SCAHAW), remplacé en 2004 par l’Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), a rédigé en 1998 un rapport sur le bien-être des oies et des canards dans la production de foie gras.  En dépit d’une méthodologie limitée et de conclusions et recommandations fort critiquables, le rapport se veut la caution scientifique des adversaires du foie gras ; caution bien faible sachant que le rapport n’a pas été en mesure de démontrer le caractère pathologique de la stéatose hépatique, pas plus que l’hypothèse de stress ou de peur des palmipèdes en phase d’engraissement. Pire encore, il s’avère inexact tant en ce qui concerne la durée de maintien en bâtiment des canetons, l’accès à la lumière et l’habilité à se tenir droit. 

En plus des défauts du rapport, il convient de noter que les conditions d’élevage des palmipèdes gras ont évolué depuis sa publication, et que d’autres études plus rigoureuses ont été publiées. Euro Foie Gras a pris le temps de revenir sur les différents arguments avancés par le rapport, afin de fournir une information fiable et correcte sur le sujet. Vous retrouverez tous les détails de notre analyse dans notre note de position. 

A la lumière des éléments mis en évidence par Euro Foie Gras, le rapport SCAHAW ne peut être cité comme rapport de référence sur le bien-être des palmipèdes gras et être utilisé contre la filière.  

La Fédération continue de promouvoir la recherche dans un but d’amélioration constante des pratiques au bénéfice tant des animaux, des producteurs que des consommateurs. Euro Foie Gras s’appuie sur des données scientifiques fiables pour s’assurer du bien-être des palmipèdes gras au quotidien.  

Désireux d’aller plus loin que la législation européenne, les cinq pays européens producteurs de foie gras ont adopté en 2011 la Charte européenne pour la production de palmipèdes gras. Cette Charte édicte les engagements de la filière en se basant sur les 12 principes retenus dans le « Welfare Quality Project » de la Commission européenne. 

Au niveau national, cette approche volontariste se décline de différentes manières. En Belgique, l’Arrêté royal de 1994 modifié en 2010 édicte des obligations spécifiques relatives au logement des palmipèdes gras ; en France, la démarche volontaire « Palmi G confiance » vise à garantir et certifier les bonnes pratiques des éleveurs en ce qui concerne le bien-être animal ; et en Hongrie, le Conseil hongrois de la volaille s’est doté en 2011 d’un Code de bonnes pratiques pour le secteur des palmipèdes gras

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